Face à un problème de santé publique pouvant aller de la simple anomalie à la crise sanitaire susceptible de s'étendre sur une grande échelle, les collectivités territoriales rencontrent principalement 3 sortes de problématiques :
- Identifier les causes et quantifier les atteintes ;
- Répondre à l'inquiétude de la population en exerçant leur devoir de protection et d'information ;
- Gérer les peurs et les rumeurs.
Pour gérer efficacement une alerte ou une crise sanitaire, il faut notamment avoir mis en place avant qu'elle se produise :
- Un réseau de professionnels de santé mobilisables immédiatement ;
- Des relais compétents, capables de mener sans délai des investigations dans la population ;
- Une base de données permettant de valider d'éventuels signaux d'alerte par comparaison aux données antérieures.
Open Rome est le spécialiste européen des réseaux de professionnels de santé pré-positionnés, animés par une équipe technique indépendante, permettant ainsi de :
- Mobiliser les acteurs de santé de premier recours autour de la surveillance de l'environnement ;
- Associer des usagers à la surveillance de l'environnement ;
- Mener à tout moment des enquêtes de terrain, afin de repérer les facteurs, les personnes exposées, compter les cas ;
- Suivre l'impact et la dynamique des phénomènes ;
- Tester les stratégies ;
- Donner aux décideurs les moyens de faire la part des choses, d'informer, d’expliquer, de rassurer et d’intervenir très vite et à bon escient.
Exemple :
Le Réseau d’Alerte Santé (RAS) Strasbourg Euro-Métropole est opérationnel depuis 2002. Il mobilise en permanence 50 à 100 médecins généralistes, pédiatres, urgentistes SOS-Médecins, pharmaciens et biologistes répartis dans chaque secteur de distribution de l’eau potable. Si des bactéries suspectes sont détectées lors d’un contrôle microbiologique de l’eau, si une rumeur de non potabilité de l’eau circule dans la population ou si une épidémie survient localement, RAS mène immédiatement une enquête épidémiologique de terrain. Dans les 2 heures qui suivent, un premier rapport est transmis aux élus et aux responsables de la production de l’eau. La veille renforcée est prolongée tant que les élus le souhaitent, avec un rapport quotidien leur permettant de s’appuyer sur une source d’information scientifique indépendante validée pour couper court à toute rumeur.